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C’est presque deux mois après la rentrée des classes que j’écris cet article.
C’est à peu près le temps qu’il faut pour s’en remettre je pense.
En général je ne sais pas, mais dans mon école c’est le minimum.
Psychologiquement déjà il faut accepter que les 3 mois de vie professionnelle sont terminés et que la feuille double grand carreaux est de retour.
Mais ça c’est pareil pour tout le monde.
Non le plus difficile c’est physiquement. C’est en ça que mon école bat des records.
Parce que c’est pas musculaire, c’est oculaire. Ca pique les yeux la rentrée.
Ca vous déclenche une crise d’épilepsie en un rien de temps.
Parce qu’à mon école, le jour de la rentrée, on donne tout. Tout, tout.
Tout, tout, tout, trop.
On donne beaucoup trop.
On donne dans la paillette, dans le léopard turquoise. On donne dans la clope électronique à la pêche et dans la running rose.
Parfois simultanément.
L’overdose de tendance ne nous fait pas peur puisque le ridicule ne tue pas.
Sauf que moi le ridicule ça me tue. Le ridicule des autres j’veux dire. Ca me gène, je me sens pas trop bien en présence d’humiliations volontaires comme ça. 
Est-ce que j’ai peur de la contagion, est-ce que c’est juste mon envie perpétuelle de sauver le monde, je ne sais pas. Mais je souhaite que tout cela cesse au plus vite.
La bonne nouvelle c’est que j’ai l’impression que c’est en cours.
Au bout d’une soixantaine de jours je dirais que ça se calme. Ou alors je m’habitue.
Oh merde, je m’habitue. Ca y est c’est sûr, c’est ça. Ca commence. Arh. Oh je respire mal.
Vite, un basic H&M.

Bisous les belles gosses.

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