Bonjour,

Ceci est un article contenant des propos majoritairement météorologiques.
Adeptes des conversations dites “de la pluie et du beau temps”, soyez les bienvenus, prenez une chaise.
Récupérateurs d’eau et autres sympathisants du pipi de nuages, aimez-vous sous la flotte, c’est ok pour moi.

Ceci étant dit, et sans vouloir jouer les trouble-fêtes ; Dieu que j’ai froid.
J’ai froid à l’extérieur parce-que la pluie c’est quand même vachement humide.
Et j’ai froid à l’intérieur parce-qu’aujourd’hui, vendredi 31 mai, je sens l’auto-bronzant et ça me plombe un peu le moral.

Alors faisons l’impasse sur les grossières erreur de météo de l’iPhone, il est simplement très optimiste et c’est tout à son honneur.
Accordons également notre pardon à Louis Bodin qui, bien qu’il ne nous apprenne que des nouvelles douteuses, reste dans le top 3 de mes chauves préférés, au coude-à-coude avec Bruce Willis et mon pote Clément.

En revanche, blâmons nos professeurs et l’Education Nationale qui, vivant pourtant en France depuis plus longtemps que nous, ont osé nous apprendre qu’à un moment, à partir d’après mars, c’est le printemps, les fleurs et la grenadine.
La je dis tromperie colossale sur la marchandise, trahison à grande échelle.

Franchement, si on nous disait simplement, voilà, bon, ici il fait généralement pas beau, relativement froid et souvent humide, et ce de septembre à septembre ; tu penses bien que personne n’aurait l’idée de faire tout un JT sur la flotte qui déborde de tel ou tel fleuve, ou sur la neige qui fait glisser la Twingo au feu rouge.

Encore une fois les américains sont en avance sur nous pour des trucs comme ça.
On leur a dit que de temps en temps la terre allait trembler à droite à gauche et vous foutre en l’air la moitié de leur ville et que des tornades allaient venir secouer assez fortement la poussière sous les tapis de leurs salons : ils ont dit, ok, soit, construisons des bunkers et faisons des films où Helen Hunt veut lancer des petites boules scientifiques dans des tornades : ça va faire un carton !

Sur ces belles paroles pro-américaines, rendez-vous vers la mi-août quand la chaleur aura fait fondre mes rancoeurs vis-à-vis de la pluie et me rendra capable de tuer père, mère, frère, mec et chat pour une cuillère d’Häagen Dazs vanille.

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